Les anthroposophes ont des discours bien rodés qui leur permettent de dissimuler la vraie nature de leur mouvement, mais ils ne sont pas forts en communication. De nombreuses personnes qui se sont mis dernièrement à les suivre et à discuter avec eux sur twitter et les réseaux sociaux s’en sont rapidement aperçus, constatant avec quel rapidité pouvaient s’effondrer leurs vieux mensonges et éclater leur mauvaise foi, dès lors que l’interlocuteur était pourvu d’un minimum d’esprit critique.
En effet, une bonne communication nécessite une certaine prise avec le temps présent, que l’adhérence aux croyances de la doctrine anthroposophique interdit. C’est pourquoi il est nécessaire pour les anthroposophes de faire appel à des agences de communication spécialisées, dès lors qu’ils ont à gérer des affaires importantes qui sortent de l’ordinaire où leur baratin est efficace.
Dernièrement, les anthroposophes ont ainsi fait appel aux services d’une telle agence dans au moins deux affaires particulièrement épineuses : l’existence de mes blogs et les accusations d’agressions sexuelles présumées dans une école de région parisienne.
Il y a deux ans, une maladresse interne de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf m’avait appris que cette organisation liée à l’Anthroposophie préparait un vaste plan de communication contre ma personne et ma dénonciation de cette mouvance sectaire, en rendant public un document annonçant ce projet :
Il était en effet annoncé sur leur site que la dite Fédération cherchait une personne avec des capacités rédactionnelles (pour ne pas dire un mercenaire de l’écriture, qu’elle a depuis trouvée en la personne du journaliste Martin Bernard), ainsi qu’une agence de communication.
Il était précisé que plusieurs offres leur avait été proposées et que la Fédération devait choisir l’une d’entre elles.
Le recent communiqué de l’ecole Steiner-Waldorf de Verrières le Buisson, mise en cause par le Parisien du 91 dans plusieures affaires d’agressions sexuelles supposées entre élèves, nous renseigne sur la probable identité de l’agence en question. Ce communiqué renvoie en effet aux coordonnées d’une certaine Julie et à son mail professionnel, indiquant le nom de son organisme : DADP.
Sur le net, on trouve les mêmes coordonnées avec le nom complet de cette responsable de communication :
Julie DALSACE
tél. : 06 78 70 96 05
julie@agence-dadp.fr
Puisque ces coordonnées ont été rendues publiques, nous pouvons le faire également.
Pour ma part, la connaissance de ce fait est l’occasion de m’interroger philosophiquement et de me poser des questions d’ordre moral.
En effet, je peux très bien comprendre que le métier de la communication exige de savoir faire une certaine impasse sur la dimension morale de ce que l’on fait au service de son client pour privilégier les dispositifs techniques de traitement de l’image de ce dernier. Mais jusqu’à quel point l’être humain qui est derrière le communiquant est-il impliqué moralement par les actes ainsi posés ?
Par exemple, dans le cas de l’école mentionnée, si les faits étaient avérés, cela voudrait dire que la personne de l’agence DADP chargée de la communication dans cette affaire de possibles agressions sexuelles, à savoir Madame Julie Dalsace, pourrait contribuer à ce qu’une école et une pédagogie potentiellement dysfonctionnantes en matière de surveillance et de sécurité des enfants soient exonérées de leurs responsabilités grâce à une habile communication venant contrer les révélations des journalistes, alors qu’au contraire le fait de mettre en lumière ces faits potentiels permettrait qu’ils ne se reproduisent plus. Madame Julie Dalsace n’a-t-elle pas d’enfants, dont l’existence lui permettraient de s’interroger en les imaginant à la place de ceux qui ont peut-être subis les actes décrits par le journaliste du Parisien ? Où l’argent reçu en paiement de ses prestations fait-il disparaître toute conscience ?
De même, dans mon propre cas, si c’est bien l’agence DADP et Madame Julie Dalsace qui ont mis au point la campagne de diffamation odieuse qui a été orchestrée contre moi depuis plusieurs mois – et qui aurait pu conduire au suicide de toute personne moins solide et moins convaincue de la justesse de ma cause que moi, tant elle est ignominieuse – je me questionne sur la manière dont cette personne ou ces personnes (s’il s’agit d’un travail d’équipe) peuvent se regarder dans une glace le matin en sachant qu’elles sont devenues les auxiliaires de fait d’une dérive sectaire utilisant des méthodes iniques susceptibles d’aller jusqu’à la destruction de leur cible.
De même, nous pouvons aussi nous interroger sur le paradoxe d’une école qui clame sans répit auprès des parents et de son équipe enseignante qu’elle se trouve dans une situation financière critique, mais qui peut par ailleurs s’offrir les services d’une telle entreprise de communication.
Il y a là non seulement matière à réflexion pour toute personne qui s’interroge, mais surtout des faits et des noms que l’Histoire pourrait bien retenir.